Ré-vo-lu-tion-naire!
LA PREUVE PAR LA TOMATE
On connaissait la preuve par 9, la preuve par l’œuf (de Christophe Colomb), la preuve du pudding (c’est qu’on le mange), voici aujourd’hui la preuve par la tomate qui devrait remettre en question une théorie parmi les mieux établies.
On croyait jusqu’ici que la tomate, succulente baie d’une solanée cultivée, nous avait été léguée par les Indiens d’Amérique et introduite en Europe au 16e siècle.
Nous sommes aujourd’hui en mesure d’apporter la preuve du contraire et d’affirmer que la tomate est un fruit garanti d’origine occitane que nos lointains ancêtres auraient introduit dès les premiers contacts avec les Amérindiens.
La marque de fabrique – si l’on peut dire – réside au cœur même du végétal qui fut pour la première fois révélée par une photographie originale de Simòna Jung parue dans le numéro 74 (juillet-août1996) du magazine « Occitans ! ». Nous conseillons à nos lecteurs de vérifier eux-mêmes cette présence fréquente de la croix d’Occitanie, visible sur une coupe équatoriale de bon nombre de tomates du marché. Et de propager l’information !...
Lorsque nous avons communiqué cette découverte à nos amis les Indiens Osages, ceux-ci ont reçu le choc de leur vie tant ils croyaient bien établie l’origine américaine. Mais, en philosophes habitués aux controverses, ils ont aussitôt accepté d’envisager l’hypothèse. Tout comme celle, d’ailleurs, que certains d’entre eux s’efforcent de démontrer concernant l’origine même des Indiens d’Amérique. La traversée du détroit de Behring dans le sens Asie>Amérique par leurs lointains ancêtres est en effet remise en cause par ceux qui prétendent qu’à l’inverse ce sont les Amérindiens qui seraient partis de leur terre natale pour aller essaimer en Asie dont les peuples seraient aujourd’hui leurs propres descendants, et non l’inverse. Pour cela, font-ils remarquer avec humour, les mocassins de leurs ancêtres ne laissèrent pas de traces qui puissent permettre d’affirmer le sens de la migration.
Donc les Asiatiques descendraient des Amérindiens. Et si les Européens descendaient des Asiatiques ? ( De qui les Occitans, Européens de la première heure, ne descendent-ils pas ? ) Alors la boucle serait bouclée et la révolution accomplie en même temps qu’elle résoudrait la contradiction. La tomate serait à la fois indienne et occitane.
Un beau sujet de thèse qui a été soutenue le samedi premier avril devant un jury présidé par monsieur le professeur Ratepennade de l’université de Minjecèbes.
Ré-vo-lu-tion-naire Macarèl !