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Oklahoma-Occitania
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Oklahoma-Occitania
  • Échanges culturels entre les Occitans de France et les Indiens d'Amérique (USA, Canada) : tribus Osage, Kiowa, Comanche, Cherokee, Pawnee, Choctaw, (Oklahoma), Lakota (Sud Dakota), Innu (Canada), etc.
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28 avril 2010

Michel Batlle, artiste contemporain...

art / artisanat

stéréotype

indianité / indianisme

par Michel Batlle

    Comble du ridicule un jour de fête à Pawhuska lorsque arriva un Frenchy vêtu de peaux de bêtes, coutelas à la ceinture et toque à la Davy Crocket...

    C’est cela pour moi la mauvaise image de l’Indianisme. Certes tous les goûts, tous les raffinements et toutes les lourdeurs sont dans la nature... et puis, pourquoi ne pas matérialiser ses rêves d’enfants en essayant de jouer au cow-boy avec de vrais Indiens ?...    Apparemment, j’étais le seul à sourciller d’un tel accoutrement... les Osages en avaient vu bien d’autres...

MichelBattle

    De même, lorsque je me rendis au grand Pow-Wow d’Oklahoma City, « Red Earth », avais-je une impression similaire de frelaté : trop de plumes, trop de showbiz et de folklore excessif, une foire à l’Indien en quelque sorte ! Là aussi je sentais bien que j’étais le seul à faire de telles constatations. Il est vrai que je serais parfois à ranger dans la catégorie des puristes et que mon justement peut paraître à certains « has been »; comme si je ne prenais pas en compte les réalités existentielles de la société !

    Par contre, lorsque je fus convié aux danses rituelles qui ont lieu tous les ans, je fus fasciné par une présence propre à remonter le temps, me faisant sentir une forte détermination de vie et de futur.

    Il faut toujours un certain temps pour commencer à comprendre les mentalités d’un peuple; ainsi durant les trois mois de mon séjour, je questionnais toujours mes interlocuteurs sur tous les détails de la vie.

    C’est avec Sean Standingbear, artiste tout comme moi, que je pus aborder tous les problèmes qui me tenaient à cœur. Nous avons, bien sûr, parlé art, fait de la musique joué au basket mais aussi, il m’a souvent imposé son passe-temps favori, la pêche, dans les nombreux creeks autour de Pawhuska... et nous étions presque toujours d’accord ! Ce qui chagrine le plus Sean et contre lequel il se bat, c’est l’emploi des stéréotypes autour de l’Indien, ceux au travers desquels nous les voyons, ceux qu’ils véhiculent eux-mêmes dans leurs images. Que l’on perpétue des traditions qui se perdent, d’accord mais lorsqu’on multiplie toutes ces représentations anecdotiques, cela relève de l’objet de souvenir vendus dans les grands centres touristiques. Car une identité qui n’a plus de nouveau dans ses idées et ses arts est une identité passéiste vouée à disparaître.

    Il y a cinq ans existait à Pawhuska un groupe de quatre artistes qui, sous le nom de « Roar Shark »(1) s’interrogeaient sur les possibilités d’une fusion de leurs traditions avec les idées et les moyens de l’art contemporain.

    Revendiquer son indianité au sein des réseaux de l’art international qui participent à la colonisation des cerveaux par la pensée unique et le capital, était un projet ambitieux qui aurait eu sa raison d’être à condition que ces artistes aient un langage, si ce n’est une attitude politique inflexible... Et lorsqu’on sait que les Terres de nos Frères Indiens sont en copropriété avec le Grand Prédateur et Maître de cérémonies du Nouvel Ordre Mondial, on se dit qu’ils ont un rôle de premier plan à jouer à l’échelle du monde, et tout d’abord secouer la hampe de la bannière étoilée au lieu de s’y cramponner !

Michel Batlle

______________________________________

(1) « Roar Shark » : jeu de mots avec le nom du fameux psychiatre auteur des tests aux taches d’encre qui portent son nom. Le groupe était composé de Maria P.; Sean Standingbear, Alan Maker et Wilhelm Murg.


Rond_des_Osages2

Michel Batlle est le créateur du Rond des Osages à Montauban,

inauguré le 14 juillet 1992

Pour visiter le site de Michel Batlle

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Commentaires
L
un occitan qui dit attention au prêcheur.<br /> ( Et lorsqu’on sait que les Terres de nos Frères Indiens sont en copropriété avec le Grand Prédateur et Maître de cérémonies du Nouvel Ordre Mondial, on se dit qu’ils ont un rôle de premier plan à jouer à l’échelle du monde, et tout d’abord secouer la hampe de la bannière étoilée au lieu de s’y cramponner !)<br /> faisons nous Occitan le ménage d'abord chez nous<br /> on se cramponne un peu trop a un drapeau qui n'est vraiment le notre ,alors la moral.....
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P
Essentiel <br /> «D'autres et tous un peu, sans doute, ont cédé à l'envie de courir, de se déplacer, de voir du nouveau, de satisfaire leur goût de l'aventure. La Hontan voudra qu'on appelle les coureurs de bois des "coureurs de risques». Coureurs de risques, voilà le titre qui les enorgueillit plus que tout. En eux tous il y avait de l'aventurier. Au vrai, comment modérer, contenir une pareille race d'hommes? Autant mettre en cage l'aigle ou l'épervier ou les attacher à un piquet. En face d'un pays plein de mystère et d'appas, la course des bois apparaît, à certains égards, comme une explosion de jeunesse, d'audace impatiente, de débordante vitalité. On est las de la vie calme, des horizons familiers, trop fermés. On veut voir du neuf, faire de l'esbroufe, se dépasser, se mesurer à plus grand que soi.»<br /> <br /> Lionel Groulx, Notre grande aventure. L'Empire français en A
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B
Newfoundland : for centuries before Jacques Cartier, Fishermen from Britany embarqued from St Malo on fishing expéditions to Newfoundland. Without entering the land ,a silent trade took place with the Beothuck.<br /> <br /> Soon After:<br /> <br /> Jacques Cartier, Champlain , the voyageurs and coureurs de bois, explored the land ,made contact with “les gens du pays” “people of the land”(Jesuit relations), We, of course know all that!<br /> <br /> Fom then on the adventurous french men and women, anchored their futur in what ,for them, was total wilderness. How can we resume in few words what inpercitibly took place during these first décades ? Stories abound.<br /> Stories of exchange of knowlegde, of love, of hate and misanderstandings .<br /> <br /> The coureurs de bois quickly understood that their survival depended on the adoption of many native customs: transport. clothing, food preservation,herbal medecine,(concoction of Epinette blanche saved J Cartier remaining crew from the scorbut). Likewise, the First people encountered ,developed a taste for the many new ways of life introduced by the french. Do I make it sound idealistic ? Yes in some aspects. <br /> <br /> On the pow wow trail I travelled extensively among the Ojibwa,Anishinabe Powtawatomis and Wyandots nations, meeting new people each time. Time and again, my french accent provoked that question: Where are you from? I am from France I reply. France oh I am French ! My grand Mother was French ! My cousin, My great great Grand father,“See the applique on my dress ,it is french “ and so on….. To this day the affinity with the french is palpable.<br /> <br /> Among the American Indian, a new nation grew: that of the Metis. <br /> No doubt it was born out of love!<br /> <br /> Whether you prononce maitee or metisse is another story ,for another day.<br /> <br /> Well that’s all folks! Bernadette.
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