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Oklahoma-Occitania
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Oklahoma-Occitania
  • Échanges culturels entre les Occitans de France et les Indiens d'Amérique (USA, Canada) : tribus Osage, Kiowa, Comanche, Cherokee, Pawnee, Choctaw, (Oklahoma), Lakota (Sud Dakota), Innu (Canada), etc.
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27 août 2011

Jingle dress dance

Au Pow Wow de Pine Ridge

 

karte_pine_ridge_500px

Carte_Pine_Eidge

 

La réserve de Pine Ridge dans le Dakota du sud est l'une des plus importantes réserves (environ 8100 km2) du peuple Lakota-Oglala (ceux que l'on désigne habituellement par le nom de Sioux). OK-OC y compte quelques amis qui ont été invités lors de précédentes manifestations et notamment la famille Bull Bear.

Panneau_Pine_Ridge

 

Morris et Claudine Bull Bear ont longtemps vécu dans le sud de la France.

Morris2Morris_Bull_Bear

Morris Bull Bear à Montauban (été 2000)

Depuis quelques années, ils sont revenus vivre dans la réserve avec leurs trois petites filles : Wohpe, Pema Dorje et Oceane. Chaque année la famille participe au grand powwow de Pine Ridge

marcelMarcel3

 Marcel (à gauche) et Morris Bull Bear au pow wow de Pine Ridge

Un pow wow est un rassemblement plus ou moins important d'une nation indienne ou de plusieurs tribus (pow wow inter tribal). C'est un lieu de rencontre pour les familles et les amis venus parfois de fort loin, un espace festif avec (parfois) quelques attractions foraines, un marché d'artisanat traditionnel, et surtout un espace culturel où les Amérindiens renouent avec leurs traditions de danses, de chants, de cérémonies et de cuisine traditionnelle. C'est le moyen de retrouver le lien avec les ancêtres, pour certains avec les esprits, toujours avec l'histoire de la tribu et avec son identité. Être Indien dans le monde moderne, c'est dans les pow wows que l'on résout l'équation.

Mo_PemaDorje_Wohpe_Oceane

Morris avec ses trois filles (g>d : Pema Dorje, Wohpe, Oceane)

Wohpe_PemaDorje

Wohpe et Pema Dorje

 

Claudine Bull Bear a eu la gentillesse de nous envoyer quelques photos de ses petites filles revêtues de leur tunique traditionnelle pour la danse des clochettes (Jingle dress dance). Les voici :

Oceane_Wohpe

Oceane et Wohpe

 

Whope

Wohpe (à droite)

Wohpe2

Wohpe

Jingle dress dance (la danse des clochettes)

robe

La légende

Cette danse prend son origine au nord du Minnesota et fut introduite dans toutes les communautés amérindiennes par le peuple Ojibway. Selon la légende, un homme-médecine avait une petite fille très malade. Il fit un rêve dans lequel un esprit revêtu d'une tunique à clochettes lui apparut et lui conseilla de confectionner un vêtement semblable pour guérir sa fille. A son réveil, avec l'aide de sa femme, il rassembla les éléments nécessaires et fabriqua la tunique ainsi que l'esprit le lui avait prescrit dans son rêve. Par la suite on emmena la petite jusqu'à l'aire des danses et elle fut habillée de sa tunique à clochettes. Pendant le premier tour de la danse on dut la porter. Au second tour elle pouvait à peine marcher et avait besoin de l'aide de plusieurs femmes. Au troisième tour, elle s'aperçut qu'elle pouvait marcher sans aucune aide. Enfin, au quatrième tour, elle dansa.

robes 

La robe

La robe de clochettes est faite de tissu, de velours ou de peau animale ornée de clochettes en métal brillant. Traditionnellement et encore de nos jours, les clochettes sont faites avec le couvercle de boîtes de conserve en fer blanc. Elles sont courbées et modelées en forme de petits cônes qui sont rattachés à la tunique avec des rubans selon un motif conçu par la danseuse traditionnelle.

 

Jingle_Dress_Dance01

La danse

Par ses mouvements, la danseuse doit faire tinter ses clochettes au rythme du chant et du tabour, comme un joyeux accompagnement. Les pas sont strictement codifiés et n'autorisent pas les sauts ni les pirouettes. Le plus souvent les pas effectuent un parcours zigzagant pour signifier la marche hésitante du voyage de la vie. Comme dans la danse de l'herbe des hommes, les pieds font des mouvements parallèles. Comme dans la danse traditionnelle des femmes, la danseuse des clochettes doit lever verticalement son éventail à bout de bras lorsque les "battements d'honneur" sont frappés sur le tambour. Comme dans toutes les danses, la danseuse doit suivre la cadence du tambour et doit se retrouver immobile, les deux pieds sur le sol, pour le battement final.

La video

 

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Commentaires
D
john trudell en concerts en france et notamment<br /> <br /> à bordeaux<br /> <br /> http://www.fnacspectacles.com/recherche/rechercheRapide.do?search=john+trudell<br /> <br /> que le bonheur soit avec et autour de toi
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B
Bonjour, merci pour le partage, c'est instructifs. <br /> Bonne continuation et au plaisir. Blondinette
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P
un grand merci pour ces nouvelles encourageantes !<br /> puis-je vous suggérer la lecture du post suivant ?<br /> <br /> http://www.planete-revelations.com/t4786-extrait-du-livre-kasskara-et-les-7-mondes-de-jfblumrich-avec-l-entretien-d-ours-blanc-du-peuple-hopi<br /> <br /> Amicalement<br /> Paco
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