Que s'est-il passé le 23 septembre 2008 ?

Le jour où l’humanité a épuisé

le produit global de la Terre

Chaque année, l'augmentation de la consommation humaine, avance un peu plus tôt le jour où nous commençons à vivre au-delà de nos moyens écologiques

Le 23 septembre dernier est sûrement passé inaperçu pour beaucoup ; et pourtant la date est symboliquement importante.

Selon l’organisation canadienne Global Footprint Network, le 23 septembre est le « jour du déplacement global ». Cela signifie que entre le 1^er janvier et le 23 septembre, l’humanité a consommé les ressources que la nature peut produire en un an. Depuis cette date, nous consommons à crédit et nous vivons en quelque sorte au-dessus de nos moyens. Pour continuer à boire, à manger, à se chauffer, à se déplacer, nous surexploitons le milieu naturel et compromettons sa capacité de régénération.

L e « jour du dépassement global » est une image destinée à frapper les esprits, inventée par les concepteurs de « l’empreinte écologique » dans la foulée du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Il s’agit de quantifier les surfaces biologiquement productives nécessaires pour construire villes et infrastructures, pour fournir les ressources agricoles, aquatiques et forestières que nous consommons.

Texas 1935 : tempête de poussière après la disparition des prairies et des forêts afin de livrer de nouvelles surfaces aux cultures

Selon les calculs de cette organisation, les besoins de l’humanité ont commencé à excéder les capacités productives de la Terre en 1986. Et depuis, sous l’effet de l’augmentation de la population mondiale, la date à laquelle l’humanité a épuisé les ressources théoriquement produites en un an n’a cessé d’avancer. En 1996, le « jour du dépassement » tombait en novembre ; en 2007, c’était le 6 octobre.

Bien sûr les disparités sont énormes entre les pays : les Émirats arabes unis ont l’empreinte la plus élevée et consomment l’équivalent de 12 hectares globaux par habitants ; les américains les suivent de près avec 9,5 hectares ; la France se situe en 12 ème position avec un peu moins de 6 hectares.

De quoi nous faire réfléchir et nous rendre encore plus déterminés à nous engager dans un développement durable ; Ok-Oc est de ce combat, comme le sont nos amis amérindiens à qui nous avons emprunté le slogan « Au nom de la septième génération », comme thème d’un Printemps Indien et avec qui nous partageons l’idée que

La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre.

Comments

[Morsli]

...inconscients tant que leur cercle intime n'est pas en cause.Je plains les générations futures qui auront le droit de nous témoigner une acrimonie justifiée.L'égoïsme ou l'ignorance gouvernent le monde.Ajoutez à cela les discours lénifiants et peut-être intéressés,des olibrius médiatisés et pourtant si médiocres des Allègre et Cabrol (le roi du télé achat)qui traitent celles et ceux qui tirent la sonnette d'alarme de prophètes de malheur et vous aurez une idée de la tache nécessaire pour convaincre l'opinion publique.Bonne journée.

[Jacky]

Brrrrrrrr.......