devoir de mémoire...
Ce que nous avons appris
des Indiens d'Amérique
En politique : Le concept de démocratie
Les méthodes de gouvernement des États-Unis et des pays européens ne doivent pas tout aux exemples les plus connus de la Grèce, de Rome et du droit commun britannique. Les concepts de démocratie vécus par les Indiens d’Amérique ont également joué un rôle. Les immigrants venus en Amérique à l’époque coloniale cherchaient la liberté. Ils en ont trouvé l’exemple dans la confédération des Iroquois, comme chez d’autres nations indiennes du continent.
En médecine : l’utilisation des plantes médicinales inconnues en Europe
Passiflore *
Chaque tribu avait (et dans de nombreux cas, l’utilise encore), son propre système de médecine à base de plantes souvent à bien des égards, bien supérieure à la médecine européenne pratiquée par les pionniers de l’époque. En fait, les premiers colons ont été surpris de voir les Indiens soigner des blessures qu’ils considéraient fatales.
En philosophie : le lien universel ; le cercle sacré, la Terre-Mère
Tous reliés : « Mitakuye Oyasin ». Nous sommes tous apparentés disent encore les Sioux-Lakotas . Ils entendent par là non seulement les peuples qui composent l’humanité mais aussi les autres êtres vivants, animaux et végétaux ainsi que les roches et minéraux. Aucun de ces éléments n’est supérieur à un autre, tous égaux sur un même cercle. C’est le cercle sacré.
La terre est notre mère. Ce concept de Terre-Mère des Indiens est différent de celui de Terre nourricière des Européens. En effet ce dernier est un concept anthropocentré, environnementaliste, étranger à la philosophie amérindienne qui privilégie l’humilité et l’harmonie.
Il en découle une gestion parcimonieuse des ressources naturelles.
En agriculture : des plantes nouvelles, des méthodes nouvelles
Le maïs, tellement commun dans nos champs, n’a pas toujours été la fière céréale aux épis géants que nous connaissons. Il n’était à l’origine qu’une petite graminée que des générations d’Indiens, durant des millénaires, ont modifiée en sélectionnant les variétés favorables.
La pomme de terre, sans laquelle nos ancêtres pouvaient mourir de famine, est aussi une culture découverte chez de modestes Indiens d’Amérique du sud.
Le haricot a remplacé avantageusement la fève que connaissaient nos anciens avant l’importation des mongettes
Enfin, citons en vrac l’ananas, l’arachide, le cacao, les courge, courgette, potiron, citrouille, le piment et le poivron, la tomate, le topinambour, le tournesol, la vanille. Toutes ces plantes cultivées ont été importées d’Amérique avec les conseils des agriculteurs indiens.
Des méthodes culturales nouvelles. La plus connue qui est aussi la plus efficace et hélas ! la moins appliquée est la culture dite des « trois sœurs ». Les trois plantes sœurs sont le maïs, le haricot et la courge. La tige de maïs sert de support au haricot qui grimpe vers la lumière ; il capte l'azote de l'air qu'il concentre dans ses racines et donc dans le sol, ce dont profite le maïs qui peut ainsi de passer d'engrais chimique azoté. Les larges feuilles de la citrouille tapissent le sol, maintiennent sa fraîcheur et limitent l’évaporation.
Et dans nos basses-cours n’oublions pas la présence des dindes venues, elles aussi, « d’Inde » occidentale ; autrement dit d'Amérique.
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* La passiflore est particulièrement réputée pour ses propretés relaxantes : une alliée précieuse si l'on est sujette au stress, à l'anxiété ou encore aux troubles de l'humeur liés à la ménopause. Elle combat aussi tous les symptômes du stress comme les palpitations cardiaques, les spasmes nerveux ou encore l'insomnie. Cerise sur le gâteau : la passiflore ne provoque pas d'accoutumance, contrairement à bon nombre d'anxiolytiques ou de somnifères…